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Médicaments brevetés et assurance santé : un défi constant

  • Photo du rédacteur: Thibaut Plominski
    Thibaut Plominski
  • 3 sept.
  • 3 min de lecture
Un conseiller en assurance santé discute avec une patiente dans un bureau moderne, avec des boîtes de médicaments sur la table, illustrant les défis posés par les médicaments brevetés et leur couverture.”

Avec les avancées médicales, les médicaments brevetés représentent à la fois une promesse et un fardeau. Ils offrent des traitements révolutionnaires pour des maladies rares ou chroniques, mais leur coût met à l’épreuve les systèmes de droit de la santé et d’assurance .


L’augmentation des coûts liée à l’innovation médicale

Le développement de ces médicaments exige des années de recherche, d’essais cliniques et d’approbations réglementaires. Certaines thérapies géniques atteignent des prix proches de 290 000 € par patient, obligeant les systèmes de santé et les assureurs à rembourser, faute d’alternative .


Innovation pharmaceutique : promesse et réalité

Des traitements vitaux à des prix exorbitants

Les innovations comme les thérapies à ARN messager, les anticorps bispécifiques ou les thérapies géniques prolongent l’espérance de vie et transforment la prise en charge. Mais leur coût interroge la capacité des assurances à suivre .


Les inégalités d’accès aux médicaments brevetés

En France, la Sécurité sociale prend en charge les médicaments approuvés par la HAS. Mais ailleurs, l’accès reste inégal et dépend des contrats d’assurance privés, avec plafonds et exclusions. Sans génériques, beaucoup de patients n’ont tout simplement pas d’alternative .


Le rôle des assureurs dans l’accès aux soins


Remboursements conditionnels et paiements à l’impact

Certains assureurs ne remboursent les traitements coûteux qu’après avoir prouvé leur efficacité, au bout de six mois ou d’un an. Ce modèle de paiement à l’impact lie le remboursement aux résultats cliniques .


Franchises et ajustements de primes

Pour maîtriser les risques, les assureurs introduisent des franchises spécifiques ou augmentent les primes. Dès 2025, les patients atteints de maladies chroniques pourraient voir leurs primes dépasser 1 000 € par an .


Les outils juridiques pour favoriser l’accès


Les accords ADPIC et les licences obligatoires

Au niveau international, l’accord sur les ADPIC (TRIPS) de l’OMC permet de délivrer des licences obligatoires en cas de crise sanitaire, afin de produire des génériques et réduire les coûts .


Les accords de partage de risques avec les laboratoires

De plus en plus, assureurs et laboratoires signent des accords de partage de risques financiers, où le paiement est échelonné et dépend des résultats obtenus par le patient .


Trouver l’équilibre entre solidarité et soutenabilité

Les brevets pharmaceutiques ne sont pas un problème en soi : ils sont la condition de l’innovation. Mais leur coût oblige à ajuster sans cesse les mécanismes de solidarité et de mutualisation (assurance, réassurance, fonds publics) .


L’avenir des médicaments brevetés et de l’assurance santé

L’enjeu est de garantir un accès équitable sans discrimination, tout en maintenant l’équilibre financier des assureurs. Ces derniers deviennent désormais des partenaires actifs, régulant les coûts et inventant de nouveaux modèles de financement .


FAQ sur les médicaments brevetés et l’assurance


1. Pourquoi les médicaments brevetés sont-ils si chers ?

À cause des coûts élevés de R&D, des essais cliniques et de la protection exclusive par brevet.


2. Qu’est-ce que le paiement à l’impact ?

Un remboursement conditionné à l’efficacité du traitement après une période définie.


3. Tous les patients ont-ils accès à ces traitements ?

Non, l’accès varie selon les pays, les systèmes publics et les polices d’assurance.


4. Les génériques peuvent-ils réduire les coûts ?

Oui, à l’expiration des brevets, les génériques peuvent réduire les prix de 80 %.


5. Comment les assureurs s’adaptent-ils ?

Par des franchises, des primes ajustées et des accords de partage de risques.


6. Quels outils juridiques existent ?

Les licences obligatoires (ADPIC) et les contrats de performance avec laboratoires.


Conclusion : vers un modèle durable d’innovation et de soins

Les médicaments brevetés incarnent à la fois le progrès médical et la pression financière. Pour garantir l’accès tout en préservant la viabilité des assurances, une coopération entre assureurs, États et laboratoires est indispensable.



🔗 Pour en savoir plus : L’Argus de l’assurance

 
 
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